Antiquités brocante de la tour

Des collections variées sur divers thèmes anciens et documentations.


Histoire des anciennes voitures de collection et véhicules d'autrefois.

Des voitures de collection anciennes, classés par années de 1800 a 1959, les marques des constructeurs et les grands noms de l'automobile avec leur histoire, en images les automobiles de collection par marques et les non polluantes, recherche diverse sur les anciennes voitures de collection.
Publicité
Documentations histoire et archives
 Accueil


Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.



  Résultats par page :   Tous les mots Au moins un  
Page précédente

Metallurgique 18, voiture routière de 1912


La Metallurgique 18, photo d'époque, cette ancienne voiture fut construite de 1912 à 1914.


Voir



En 1910, la marque Métallurgique s'engagea dans une rude épreuve en Russie afin d'y promouvoir ses ventes.

En 1912, la gamme Métallurgique comportait six modèles à moteur quatre cylindres monobloc.
- Cette année-là, Métallurgique remporta des victoires au « Tour de France automobile » et au « Circuit du Maroc », deux épreuves relativement difficiles.
- La firme était tellement sûre de la bonne qualité de ses voitures qu'elle accordait une garantie de deux ans sur ses châssis.

En 1913, le démarrage électrique était prévu en option et une nouvelle voiture Métallurgique de sport basée sur la 40 CV fut ajoutée.

A la fin du siècle dernier, la Société Anonyme La Métallurgique construisait du matériel roulant de chemins de fer.
- Au cours de l'année 1898, la direction chargea la division de La Sambre d'étudier des véhicules automobiles, une voiturette et une voiture.
- L'étude de la voiture ne fut pas poursuivie mais par contre on décida de construire la voiturette.
- Il fut décidé, en 1899, de créer, à Marchienne-au-Pont, de nouveaux ateliers qui furent prêts à la fin de 1900.
- C'est au Salon de Paris 1901 que Métallurgique présenta ses créations : elle exposa deux véhicules automobiles, l'une était une voiturette à moteur deux cylindres 4 CV monté à l'arrière et carrossée en vis-à-vis, tandis que l'autre comportait le moteur à l'avant.
- Peu après, la gamme fut complétée par une quatre cylindres de mêmes cotes.
- Pour 1904 une toute nouvelle gamme de quatre modèles : des deux cylindres 7/8 HP et 10/12 HP ainsi que des quatre cylindres 14 et 20 HP.
- En 1907, la firme prit le nom de « L'Auto-Métallurgique SA » pour se différencier de l'usine de matériel ferroviaire et Monsieur Germanès en devint l'administrateur-délégué.
- Le célèbre radiateur en coupe-vent que la marque gardera jusqu'au bout semble être apparu sur les gros modèles du début de 1908 mais sera généralisé sur la gamme 1909.
- En 1912, la gamme comportait six modèles, cette année-là, Métallurgique remporta des victoires au « Tour de France automobile » et au « Circuit du Maroc », la firme était tellement sûre de la bonne qualité de ses voitures qu'elle accordait une garantie de deux ans sur ses châssis.
- En 1913, une nouvelle voiture de sport basée sur la 40 CV fut ajoutée, 1914 voyait une nouvelle version de la 26 CV.
- Pendant la guerre, la production fut complètement arrêtée et les locaux réquisitionnés par les Allemands.
- A la fin des hostilités, l'usine se retrouva dépourvue de la plupart de ses machines, emportées par l'occupant. Malgré cela, Métallurgique fut une des premières marques belges à redémarrer après la guerre.
- Dès 1919, l'usine put ressortir quelques châssis assez semblables à ceux d'avant-guerre grâce à un petit stock de pièces de rechange et, au cours de 1920, les cadences devinrent quasi normales.
- A la fin de 1922, Monsieur Germanès reprit la direction de la firme et apporta avec lui un nouveau modèle deux litres.
- Cette 2 litres fut adoptée comme modèle unique par Métallurgique à partir de 1923, c'était la plus performante des 2 litres belges.
- Cette belle voiture ne pourra pas être construite en assez grand nombre pour être vendue avec profit.
- Impéria racheta l'usine en 1927, démonta son outillage pour renforcer celui de Nessonvaux et revendit le bâtiment à Minerva.
- C'était la fin de la marque et de la deux litres.

- -

Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Metallurgique ", Belgique 1898 - 1927.

A la fin du siècle dernier, la Société Anonyme La Métallurgique construisait du matériel roulant de chemins de fer et de tramways dans ses usines de Tubize, Nivelles et La Sambre.

Au cours de l'année 1898, la direction chargea la division de La Sambre d'étudier des véhicules automobiles, une voiturette et une voiture.

L'étude de la voiture ne fut pas poursuivie mais par contre on décida de construire la voiturette. Comme l'usine de La Sambre manquait de l'outillage nécessaire il fut décidé, en 1899, de créer, à Marchienne-au-Pont, de nouveaux ateliers qui furent prêts à la fin de 1900.

C'est au Salon de Paris 1901 que Métallurgique présenta ses créations : elle exposa deux véhicules automobiles dessinés par l'ingénieur Edmond Heirman, l'une était une voiturette à moteur deux cylindres 4 CV monté à l'arrière et carrossée en vis-à-vis, son prix était de 3.700 Frs, tandis que l'autre comportait le moteur à l'avant, c'était un deux cylindres (76 x 80). Peu après, la gamme fut complétée par une quatre cylindres de mêmes cotes.

En 1903, l'ingénieur allemand Ernst Leh-mann, un ancien de Daimler, vint prendre la direction technique et mit au point pour 1904 une toute nouvelle gamme de quatre modèles : des deux cylindres 7/8 HP et 10/12 HP ainsi que des quatre cylindres 14 et 20 HP. En 1905, les moteurs à deux cylindres furent arrêtés et tout l'effort se porta sur les quatre cylindres dont la réputation grandit.

Quant à la France, la vieille firme Gillet-Forest qui construisait depuis la fin du siècle précédent des véhicules à moteur horizontal, prit la licence des Métallurgique en 1904 et en construisit pendant un certain temps.

En 1907, la firme prit le nom de « L'Auto-Métallurgique SA » pour se différencier de l'usine de matériel ferroviaire et Monsieur Germanès en devint l'administrateur-délégué.

Le célèbre radiateur en coupe-vent que la marque gardera jusqu'au bout semble être apparu sur les gros modèles du début de 1908 mais sera généralisé sur la gamme 1909.

En 1910, la marque s'engagea dans une rude épreuve en Russie afin d'y promouvoir ses ventes.

En 1912, la gamme comportait six modèles à moteur quatre cylindres monobloc. Cette année-là, Métallurgique remporta des victoires au « Tour de France automobile » et au « Circuit du Maroc », deux épreuves relativement difficiles. La firme était tellement sûre de la bonne qualité de ses voitures qu'elle accordait une garantie de deux ans sur ses châssis.

En 1913, le démarrage électrique était prévu en option et une nouvelle voiture de sport basée sur la 40 CV fut ajoutée, 1914 voyait une nouvelle version de la 26 CV à moteur monobloc cinq paliers.

Juste avant la déclaration de la guerre, Arthur Duray se classa troisième au « Grand Prix de Russie » au volant d'une Métallurgique. La marque était alors à son apogée.

Pendant la guerre, la production fut complètement arrêtée et les locaux réquisitionnés par les Allemands. A la fin des hostilités, l'usine se retrouva dépourvue de la plupart de ses machines, emportées par l'occupant. Malgré cela, Métallurgique fut une des premières marques belges à redémarrer après la guerre.

Dès 1919, l'usine put ressortir quelques châssis assez semblables à ceux d'avant-guerre grâce à un petit stock de pièces de rechange et, au cours de 1920, les cadences devinrent quasi normales.

A la fin de 1922, Monsieur Germanès reprit la direction de la firme et apporta avec lui un nouveau modèle deux litres, il s'agissait de la voiture que l'ingénieur Paul Bastien avait étudiée en 1921 pour la SOMEA, société dont Germanès était l'un des dirigeants avant de revenir à l'Auto-Métallurgique lors de la dissolution de la SOMEA.

Cette 2 litres fut adoptée comme modèle unique par Métallurgique à partir de 1923, c'était la plus performante des 2 litres belges.

Cette belle voiture ne pourra pas être construite en assez grand nombre pour être vendue avec profit; le marché britannique, excellent client avant la guerre, était devenu fort restreint et on y vendit que peu d'exemplaires.

Impéria racheta l'usine en 1927, démonta son outillage pour renforcer celui de Nessonvaux et revendit le bâtiment à Minerva.

C'était la fin de la marque et de la deux litres.

Source : Encyclopédie des voitures, Edita.




Page précédente


Accueil-v2,    les mots-clef les plus recherchés,    les nouveautés,
toutes les catégories,    le top clics  et   le top votes.




- Page précédente -

Publicité
- -

Copyright © antiqbrocdelatour.com.
Collections variées, divers thèmes anciens et documentations.
Des voitures de collection, classés par années, les marques des constructeurs avec leur histoire etc...
Contact
Publicité